Jean Cristofol (1901-1957), sous-brigadier des douanes, syndicaliste et militant communiste, député des Bouches-du-Rhône (1936-1940, 1945-1957). Déchu de son mandat de député le 20 février 1940, il fut traduit le 3 avril devant le tribunal militaire. Condamné à 4 000 francs d’amende et à cinq ans de prison, il est successivement interné à la Santé, à Toulouse, à Poitiers, à Tarbes, au Puy, à Valence, au fort Saint-Nicolas à Marseille et enfin à MaisonCarrée, en Algérie, avec 26 autres députés communistes. Il n’est libéré que le 5 février 1943, trois mois après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord. Il contribue ensuite à la reconstitution du Parti communiste et du mouvement syndical en Algérie et à la création du journal, Liberté. Il devient président du comité régional de Libération pour la région du SudEst (1944) ; président du conseil municipal puis maire de Marseille (1946-1947).