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Accompagne le Guide du Marseille colonial. Explore Marseille, recense les traces et les empreintes de l'histoire coloniale et esclavagistefrSPIP - www.spip.netLa Rochelle : Monument dédié à la conquête française en Côte d'Ivoire
https://transit-librairie.org/guide/La-Rochelle-Monument-dedie-a-la-conquete-francaise-en-Cote-d-Ivoire
https://transit-librairie.org/guide/La-Rochelle-Monument-dedie-a-la-conquete-francaise-en-Cote-d-Ivoire2024-05-20T12:30:26Ztext/htmlfrBruno
<p>Les Rochelais le connaissent sous son nom d'emprunt : le monument aux éléphants. <br class='autobr' />
Ce monument est à la gloire de « pionniers » de la présence française en Afrique occidentale et plus particulièrement en Côte d'Ivoire. C'était durant la seconde moitié du XIXe siècle. <br class='autobr' />
Par ordre d'entrée en scène : Arthur Verdier, Amédée Brétignère, Marcel Treich-Laplène. Le premier est né à La Rochelle, le deuxième y est mort, le troisième a bourlingué de la Corrèze au Zambèze. <br class='autobr' />
Le monument aux (...)</p>
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<img src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L150xH113/img_0443-af035.jpg?1716210070' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='113' alt="" />
<div class='rss_texte'><div class='spip_document_183 spip_document spip_documents spip_document_image spip_documents_center spip_document_center'>
<figure class="spip_doc_inner"> <a href='https://transit-librairie.org/guide/IMG/jpg/img_0443.jpg' class="spip_doc_lien mediabox" type="image/jpeg"> <img src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L500xH375/img_0443-64da8.jpg?1716210071' width='500' height='375' alt='' /></a>
</figure>
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<p>Les Rochelais le connaissent sous son nom d'emprunt : <strong>le monument aux éléphants.</strong></p>
<p>Ce monument est à la gloire de « pionniers » de la présence française en Afrique occidentale et plus particulièrement en Côte d'Ivoire. C'était durant la seconde moitié du XIXe siècle.</p>
<p>Par ordre d'entrée en scène : Arthur Verdier, Amédée Brétignère, Marcel Treich-Laplène. Le premier est né à La Rochelle, le deuxième y est mort, le troisième a bourlingué de la Corrèze au Zambèze.</p>
<p>Le monument aux éléphants, planté à deux pas de la place de Verdun, témoigne de ce passé coloniale. On le doit à l'architecte Pierre Griset. Il a été érigé en 1937 pour le cinquantenaire du premier comptoir français créé par Arthur Verdier à Grand-Bassam, la ville qui allait devenir plus tard la capitale du « territoire de la Côte d'Ivoire » sous gouvernorat français.</p>
<p>Arthur Verdier est un « aventurier ». Né en 1835, fils d'un négociant rochelais ruiné, il embarque comme mousse sur un navire américain, le « New World ». Il finira capitaine de vaisseau.</p>
<p>À 28 ans, de retour à La Rochelle, il fait comme papa. Il arme une goélette chargée de pacotilles et se lance dans le commerce avec l'Afrique de l'Ouest. À Grand-Bassam, il est accueilli par un autre Rochelais, le lieutenant de vaisseau Desnouys, un ami de la famille.</p>
<p>Grâce au soutien financier de Wladimir Mörch, alors président de la Chambre de commerce et d'industrie, il fonde un premier comptoir. Ses voiliers font jusqu'à quatre allers-retours par an entre La Rochelle et la Côte d'Ivoire.</p>
<p>Lorsqu'après la défaite de 1870, la France, ruinée, réduit ses implantations outre-mer, Verdier est officiellement nommé Résident de France, un titre qui lui confère fort peu de pouvoirs mais qui fait de lui un porte-drapeau de la République. Sa simple présence empêche les Britanniques de prendre possession du littoral. Tout en conservant son titre, il en transmet l'exécution à Amédée Brétignière, arrivé en 1881, qui aura donc la charge de défendre les intérêts français en particulier après le congrès de Berlin de 1885 qui scelle le partage de l'Afrique entre les différentes puissances coloniales européennes.</p>
<p>En 1880, les affaires reprennent. Le Rochelais obtient du roi Amatifou les droits exclusifs sur la culture du café. Avec Amédée Brétignère, son jeune fondé de pouvoir, il fait défricher 100 hectares de forêt vierge pour créer la première plantation de Côte d'Ivoire.</p>
<p>Il organise en 1887 et 1888 les expéditions menées par Marcel Treich-Laplène , jeune maître d'études du lycée Dautet (grand Lycée de La Rochelle) qui rêve des colonies.</p>
<p>Celle de 1888 est coordonnées avec celle de Louis-Gustave Binger</p>
<p>Louis-Gustave Binger est un jeune lieutenant d'infanterie de marine qui part du Sénégal, poursuit sur Bamako et traverse ensuite les territoires de Samory Touré pour atteindre la ville commerçante de Kong, au nord de l'actuelle Côte d'Ivoire.</p>
<p>Les deux hommes, sur le chemin du retour, font une récolte de traités qui s'ajoutent à ceux déjà signés par Treich-Laplène dans son premier voyage de 1887. Néanmoins, les deux hommes sont physiquement épuisés, un épuisement auquel Treich-Laplène ne survivra pas.</p>
<p>Quant à Arthur Verdier, il sera bien mal payé de ses efforts. Lui qui s'est battu 32 ans pour maintenir l'influence tricolore, a lancé la culture du café, créé la première école française du pays, se voit dépossédé de sa concession en 1895 par le ministre des Colonies parce qu'il fait de l'ombre à d'autres coloniaux mieux en cour. Il meurt en 1898 « amer et découragé », selon ses biographes (1)</p>
<p>La Chambre de commerce et d'industrie de La Rochelle a toujours soutenu Arthur Verdier dans ses affaires. Elle participe en 1937 au financement du monument de la place de Verdun initié par le Comité de propagande coloniale. C'était six ans après « Tintin au Congo ».</p>
<p><strong>Sources :</strong></p>
<p><a href='https://www.sudouest.fr/charente-maritime/la-rochelle/quand-la-rochelle-colonisait-la-cote-d-ivoire-10010725.php' target="_blank">Sudouest<strong> : </strong>Quand La Rochelle colonisait la Côte d'Ivoire</a></p>
<p><a href='https://museum.larochelle.fr/fileadmin/mediatheque_musee_museeum/Documents_pdf/enseignant_animateur/cycle_4/dossier_pedagogique_cote_ivoire.pdf' target="_blank">Muséum La Rochelle : Dossier pédagogique Côte d'Ivoire</a></p>
<p> </p></div>
16e arrondissement
https://transit-librairie.org/guide/16e-arrondissement
https://transit-librairie.org/guide/16e-arrondissement2024-05-17T13:12:47Ztext/htmlfrBruno
<p>Dans le 16e arrondissement, le quartier de l'Estaque et son port de pêche deviennent à partir du 19e siècle, un quartier ouvrier. Des ouvriers immigrés italiens, espagnols, arméniens, algériens travaillent dans les cimenteries, les usines de produits chimiques et les tuileries. Ils sont installés sur les hauteurs, dans le quartier des Riaux, où les propriétaires des usines ont fait construire des cités, comme la cité Kuhlman et des courées pour y loger leurs ouvriers. Les quartiers de (...)</p>
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<a href="https://transit-librairie.org/guide/-Quartiers-nord-empreintes-coloniales-32-" rel="directory">Quartiers nord : empreintes coloniales</a>
<div class='rss_texte'><p>Dans le 16e arrondissement, le quartier de l'Estaque et son port de pêche deviennent à partir du 19e siècle, un quartier ouvrier. Des ouvriers immigrés italiens, espagnols, arméniens, algériens travaillent dans les cimenteries, les usines de produits chimiques et les tuileries. Ils sont installés sur les hauteurs, dans le quartier des Riaux, où les propriétaires des usines ont fait construire des cités, comme la cité Kuhlman<span class="spip_note_ref"> [<a href="#nb1" class="spip_note" rel="appendix" title="En 1823, s'installe à l'Estaque la société des produits chimiques de Rio (...)" id="nh1">1</a>]</span> et des courées pour y loger leurs ouvriers. Les quartiers de Saint-André et Saint-Henri sont d'anciens villages transformés par l'ouverture des carrières d'argile et l'installation des tuileries. Ces entreprises utilisaient une importante main-d'œuvre immigrée venant d'Italie puis d'Afrique du Nord et de l'Ouest.</p>
<p>La présence de nombreux bidonvilles a marqué l'histoire de cet arrondissement, comme le bidonville de Campagne-Fenouil qui date des années 1960 où vivaient des Gitans originaires des régions d'Alger et d'Oran. En 1970, ils représentent 85 % des habitants du bidonville. Ils sont stigmatisés et rejetés par la population. Ils vivent dans des conditions insalubres et n'accèderont à un logement social qu'après avoir vécu dans des « cités de transit » ou « cités d'urgence », parfois pendant plusieurs années. Ce n'est qu'en 2003 que ce bidonville a définitivement disparu<span class="spip_note_ref"> [<a href="#nb2" class="spip_note" rel="appendix" title="Hommes et migrations, n° 3, 2 018, p. 158." id="nh2">2</a>]</span>. Le bidonville de Chieusse-Pasteur est occupé dans les années 1950 par des ouvriers algériens venant majoritairement de Kabylie, qui travaillent dans les tuileries. Les baraques ont été fabriquées avec des planches, des tuiles et des tôles récupérées dans les usines.</p>
<p>Aujourd'hui, les collectifs des habitants des quartiers populaires continuent de réclamer justice et vérité pour les nombreux crimes. Ils continuent de dénoncer les faits de racisme et les multiples inégalités structurelles. Ils exigent l'égalité des droits et une justice sociale en acte aussi bien dans le champ de la rénovation urbaine, que dans celui du travail. Ils demandent également la reconnaissance d'une histoire coloniale encore trop invisibilisée.</p></div>
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<div class='rss_notes'><div id="nb1">
<p><span class="spip_note_ref">[<a href="#nh1" class="spip_note" title="Notes 1" rev="appendix">1</a>] </span>En 1823, s'installe à l'Estaque la société des produits chimiques de Rio Tinto, d'origine espagnole, qui a pour successeur en 1916, la société Kuhlman. Absorbée par une filiale d'Elf Aquitaine, cette usine ferme ses portes le 18 mai 1989.</p>
</div><div id="nb2">
<p><span class="spip_note_ref">[<a href="#nh2" class="spip_note" title="Notes 2" rev="appendix">2</a>] </span>Hommes et migrations, n° 3, 2 018, p. 158.</p>
</div></div>
15e arrondissement
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https://transit-librairie.org/guide/15e-arrondissement2024-05-17T13:12:46Ztext/htmlfrBruno
<p>Dans le 15e comme dans les autres arrondissements des quartiers nord, les terres agricoles ont été remplacées par des activités industrielles et des zones d'habitat. C'est un territoire historiquement ouvrier qui, dès les années 1920, connaît plusieurs périodes de migrations. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux bidonvilles sont apparus pour y accueillir en majorité des ouvriers et leurs familles originaires des colonies. Les cités les plus importantes de l'arrondissement ont été (...)</p>
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<a href="https://transit-librairie.org/guide/-Quartiers-nord-empreintes-coloniales-32-" rel="directory">Quartiers nord : empreintes coloniales</a>
<div class='rss_texte'><p>Dans le 15e comme dans les autres arrondissements des quartiers nord, les terres agricoles ont été remplacées par des activités industrielles et des zones d'habitat. C'est un territoire historiquement ouvrier qui, dès les années 1920, connaît plusieurs périodes de migrations. Après la Seconde Guerre mondiale, de nombreux bidonvilles sont apparus pour y accueillir en majorité des ouvriers et leurs familles originaires des colonies. Les cités les plus importantes de l'arrondissement ont été construites à partir des années 1960, comme la cité Consolat, Campagne Lévêque dans le quartier de Saint-Louis, la Castellane, la Viste, le parc Kallisté, la Solidarité, la cité de la Savine construite en 1973 à l'emplacement de la ferme Battalier.</p>
<p>L'histoire de la cité Bassens est singulière, c'est une cité d'urgence « provisoire » construite en 1963, à proximité d'une voie ferrée, d'une rocade et d'une zone industrielle. Les familles qui s'y installent viennent en grande partie des bidonvilles de Sainte-Marthe et de SaintBarthélémy. Une vie associative forte et dynamique s'y développe, de même qu'un réel engagement militant. Dans les années 1970 sont créés un centre social, un club des jeunes, un comité de locataires et un journal de quartier. C'est d'ailleurs dans ce quartier que le fonctionnement paternaliste de l'ATOM<span class="spip_note_ref"> [<a href="#nb1" class="spip_note" rel="appendix" title="ATOM : Aide aux travailleurs d'outre-mer." id="nh1">1</a>]</span> sera remis en cause et lors de la Marche pour l'égalité et contre le racisme de 1983, les marcheurs y feront une halte, ils iront aussi dans la cité des Flamants lieu où des jeunes ont été assassinés.</p></div>
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<div class='rss_notes'><div id="nb1">
<p><span class="spip_note_ref">[<a href="#nh1" class="spip_note" title="Notes 1" rev="appendix">1</a>] </span>ATOM : Aide aux travailleurs d'outre-mer.</p>
</div></div>
14e arrondissement
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https://transit-librairie.org/guide/14e-arrondissement2024-05-17T13:12:44Ztext/htmlfrBruno
<p>Le 14e arrondissement a été marqué par de grands changements historiques. Jusqu'aux années 1960, on y trouve des industries et des espaces agricoles. La première vague d'ouvriers issus des colonies n'a pas accès au logement, cette population va se regrouper dans des bidonvilles. Après les indépendances, l'arrivée massive de rapatriés d'Algérie va obliger les pouvoirs publics à entreprendre rapidement la construction de logements, parallèlement à une politique de résorption des bidonvilles. (...)</p>
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<a href="https://transit-librairie.org/guide/-Quartiers-nord-empreintes-coloniales-32-" rel="directory">Quartiers nord : empreintes coloniales</a>
<div class='rss_texte'><p>Le 14e arrondissement a été marqué par de grands changements historiques. Jusqu'aux années 1960, on y trouve des industries et des espaces agricoles. La première vague d'ouvriers issus des colonies n'a pas accès au logement, cette population va se regrouper dans des bidonvilles. Après les indépendances, l'arrivée massive de rapatriés d'Algérie va obliger les pouvoirs publics à entreprendre rapidement la construction de logements, parallèlement à une politique de résorption des bidonvilles. Entre 1960 et 1975, les domaines ruraux vont céder la place aux grands ensembles : les Flamants, la Busserine, Font-Vert, Saint-Barthélemy, les Rosiers, etc. Le Bumidom<span class="spip_note_ref"> [<a href="#nb2-1" class="spip_note" rel="appendix" title="Bureau pour le développement des migrations dans les départements (...)" id="nh2-1">1</a>]</span> va faciliter l'installation de familles venues des Antilles dans certains de ces quartiers. Plus tard, viendront habiter les familles comoriennes.</p>
<p>C'est aussi dans ces quartiers que se déploiera un solide réseau d'associations culturelles, sociales et artistiques organisant les luttes et les résistances, notamment contre les crimes racistes qui ne cesseront d'entacher les rues, de mutiler des vies et de démembrer des destins. L'engagement militant et populaire va contribuer à donner naissance à un véritable travail de mémoire et de valorisation des identités locales ancrées dans ces territoires, comme Radio Gazelle, le Théâtre de la Mer, le comité Mam'Ega, l'association Schebba, l'Agora, etc. Le 15e comme le 16e arrondissement en raison de leur proximité avec les installations portuaires ont accueilli un grand nombre d'industries comme la réparation navale, la métallurgie, les huileries, savonnerie, raffineries, semoulerie, etc., qui ont pour la plupart aujourd'hui disparu.</p></div>
<hr />
<div class='rss_notes'><div id="nb2-1">
<p><span class="spip_note_ref">[<a href="#nh2-1" class="spip_note" title="Notes 2-1" rev="appendix">1</a>] </span>Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer (1963-1982) : organisme public chargé d'accompagner l'émigration des habitants des DOM vers la France métropolitaine. Son objectif assumé est d'encadrer et d'organiser les migrations afin de désamorcer la crise sociale latente dans les DOM (émeutes de 1959 à Fort-de-France) et de s'assurer du maintien des derniers vestiges de l'empire colonial dans la République française.</p>
</div></div>
13e arrondissement
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https://transit-librairie.org/guide/13e-arrondissement2024-05-17T13:12:42Ztext/htmlfrBruno
<p>Le 13e arrondissement est un secteur atypique. La carte socioéconomique dessine des frontières tangibles de la séparation entre les anciens noyaux villageois et les cités populaires construites au milieu des années 1960 pour loger des populations venant des colonies avant et après les indépendances. Autrefois zone de campagne et d'activités agricoles, le territoire est aujourd'hui constitué de lotissements, de maisons individuelles et de résidences, qui font face à des tours et des barres (...)</p>
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<a href="https://transit-librairie.org/guide/-Quartiers-nord-empreintes-coloniales-32-" rel="directory">Quartiers nord : empreintes coloniales</a>
<div class='rss_texte'><p>Le 13e arrondissement est un secteur atypique. La carte socioéconomique dessine des frontières tangibles de la séparation entre les anciens noyaux villageois et les cités populaires construites au milieu des années 1960 pour loger des populations venant des colonies avant et après les indépendances. Autrefois zone de campagne et d'activités agricoles, le territoire est aujourd'hui constitué de lotissements, de maisons individuelles et de résidences, qui font face à des tours et des barres d'immeuble.</p>
<p>Le rond-point Bachaga-Boualem [u 13e arr.] sépare deux territoires, une sorte de check-point, une ligne de démarcation.<br />
Au nord, le quartier de Château-Gombert est un véritable village qui possède un patrimoine architectural et des édifices religieux mais aussi des résidences plus récentes. C'est ici que réside dans un environnement plutôt calme, une population faiblement hétérogène, plutôt diplômée, comportant de nombreux propriétaires aux revenus confortables. On y trouve aussi des startups et des instituts de recherche universitaires. Le prix de l'immobilier y est particulièrement élevé et la construction de logements sociaux demeure imperceptible du fait d'une gestion politique délibérément orientée vers le refus d'une mixité sociale.</p>
<p>C'est au sud, plus urbanisé, que se situent les grands ensembles : Malpassé, les Olives, La Croix-Rouge, Frais-Vallon, le Séminaire, la Renaude, etc. Certains d'entre eux, ont été laissés à l'abandon, notamment le parc Corot et la cité Frais-Vallon où de nombreux logements sont dégradés et considérés comme des habitats indignes. Le chômage et la précarité atteignent des taux très élevés.</p></div>
Assia Djebar
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https://transit-librairie.org/guide/Assia-Djebar2024-05-17T10:29:47Ztext/htmlfrBrunoanticolonialistes15ème
<p>Assia Djebar a été une grande écrivaine de renommée internationale. Élue à l'Académie française en 2005 er, en 1999, à l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, chaque année une journée Assia Djebar lui est consacrée au Québec et, depuis 2010, existe en Algérie, un Prix Assia Djebar du roman. Elle fut avant tout, cependant, une écrivaine algérienne d'expression française ayant un rapport intime et permanent avec son pays comme avec les langues arabes et berbères. (...)</p>
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<div class='rss_texte'><p> </p>
<p><img align="middle" alt="" height='300' src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L300xH300/djebarjpgdoc1003-1b400.jpg?1690986169' style='display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; max-width: 200px; max-height: 200px;' width='300' /></p>
<p> </p>
<p align="JUSTIFY">Assia Djebar a été une grande écrivaine de renommée internationale. Élue à l'Académie française en 2005 er, en 1999, à l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, chaque année une journée Assia Djebar lui est consacrée au Québec et, depuis 2010, existe en Algérie, un Prix Assia Djebar du roman. Elle fut avant tout, cependant, une écrivaine algérienne d'expression française ayant un rapport intime et permanent avec son pays comme avec les langues arabes et berbères.</p>
<p>Assia Djebar, de son vrai nom Fatima-Zohra lmalayène, fait partie d'une génération d'intellectuels algériens qui contrairement à la grande majorité des algériennes et algériens d'origine arabo-berbère, qui ont eu la possibilité de fréquenter l'école française. Elle est née le 30 juin 1936 à Cherchell . Son père avait fait des études à l'École normale d'instituteurs de Bouzaréah, condisciple de Mouloud Feraoun. Du côté de sa mère, dans la tribu des Beni Menacer, un aïeul, Mohammed Ben Aïssa El Berkani, était lieutenant (khalifa) de l'Emir Abdelkader à Médéa. L'arrière-grand-père, Malek Sahraoui El Berkani, neveu du khalifa et caïd des Beni Menacer, avait pris la tête d'une rébellion en juillet 1871, parallèlement à la révolte en Kabylie. Il a été tué au combat le 2 août 1871.</p>
<p>Brillante élève, elle poursuit ses études d'abord au lycée Bugeaud (aujourd'hui lycée Émir Abdelkader) à Alger, entre en 1954 au lycée Fénelon à Paris, est admise à l'Ecole normale supérieure de Sèvres en 1955. Elle en est exclue en 1956 pour avoir participé à la grève des étudiants algériens à l'appel de l'UGEMA ( Union générale des étudiants musulmans algériens) et ne s'être pas présentée aux examens. Elle écrit alors son premier roman, La Soif (Palis. Julliard, 1957) qu'elle signe Assia Djebar.</p>
<p>Elle se marie en mars 1958. Son mari est alors dans la clandestinité, Elle le suit à Tunis, où, tout en poursuivant ses études, elle collabore à El Moudjahid, organe du FLN. Elle enquête auprès des réfugiés algériens à la frontière algéro-tunisienne, témoignages et documents qui paraîtront dans El Moudjahid en 1959 sous le titre : Journal d'une maquisarde.</p>
<p>Après l'Indépendance en octobre 1962, elle enseigne à la Faculté des Lettres d'Alger (histoire moderne et contemporaine de l'Afrique du Nord) et collabore à plusieurs périodiques algériens ainsi qu'à la radio algérienne. Elle quitte l'Algérie en 1965. De retour à Alger en 1974, elle est maître assistante à l'Université. Elle réalise en 1977 pour la télévision algérienne un long métrage, la Nouba des femmes des mont Chenoua après trois mois d'enquête auprès des femmes de la tribu maternelle et six mois de tournage. Le film sort en 1978. Il obtient en 1979 le Prix de la Critique internationale (FIPRECI. à la biennale de Venise).</p>
<p><a href='https://transit-librairie.org/guide/Une-traverse-Assia-Djebar-a-Marseille' class="spip_in">En savoir plus</a></p></div>
La fontaine Estrangin, place Estrangin-Pastré, 6ème arrdt.
https://transit-librairie.org/guide/La-fontaine-Estrangin-place-Estrangin-Pastre%CC%81-6e%CC%80me-arrdt
https://transit-librairie.org/guide/La-fontaine-Estrangin-place-Estrangin-Pastre%CC%81-6e%CC%80me-arrdt2024-05-16T08:36:49Ztext/htmlfrBruno
<p>Dans le Guide du Marseille colonial, la place Estrangin-Pastré nous a échappée, oubli dommageable mais réparé ici. <br class='autobr' /> Dans le Guide du Marseille colonial, la place Estrangin-Pastré nous a échappée, oubli dommageable mais réparé ici.</p>
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<img src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L150xH110/fontaine-30b2d.jpg?1715863049' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='110' alt="" />
<div class='rss_chapo'><p>Dans le Guide du Marseille colonial, la place Estrangin-Pastré nous a échappée, oubli dommageable mais réparé ici.</p></div>
<div class='rss_texte'><div class="page" title="Page 1">
<div class="section" style="background-color: rgb(99.991610%, 100.000000%, 99.988490%)">
<div class="layoutArea">
<div class="column">
<p><img align="middle" alt="" src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L500xH365/fontainejpgd2b0e-b95d6.jpg?1715863049' style='display: block; margin-left: auto; margin-right: auto; ' width='500' height='365' /></p>
<p>Dans le Guide du Marseille colonial, la place Estrangin-Pastré nous a échappée, oubli dommageable <a href="https://www.guidedumarseillecolonial.fr/Estrangin-Pastre%CC%81" class="spip_out" rel="external">mais réparé ici.</a></p>
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Estrangin-Pastré
https://transit-librairie.org/guide/Estrangin-Pastre%CC%81
https://transit-librairie.org/guide/Estrangin-Pastre%CC%812024-05-16T08:32:01Ztext/htmlfrBrunoDe la Plaine à Castellane et St Pierre6ème
<p>Au centre de la place Estrangin-Pastré trône la fontaine Estrangin, allégorie de Marseille dont la Méditerranée et le monde lui apportent l'abondance. <br class='autobr' />
Elle est inaugurée en 1890 par le maire de Marseille, Félix Baret. <br class='autobr' />
La construction de cette fontaine a démarré en 1887. Elle a été offerte à la ville, par Henri Estrangin (1823-1902) grand industriel marseillais lié à la famille Pastré par sa mère. Il voulait célébrer "le cinquantenaire de sa vie commerciale" et par la même occasion (...)</p>
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<img src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L150xH110/fontaine_estrangin-75ffe.jpg?1715858708' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='110' alt="" />
<div class='rss_texte'><p><img alt="" src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L500xH365/fontainejpg-0295-778af.jpg?1715858708' width='500' height='365' /></p>
<p>Au centre de la place Estrangin-Pastré trône <strong>la fontaine Estrangin</strong>, allégorie de Marseille dont la Méditerranée et le monde lui apportent l'abondance.<br />
Elle est inaugurée en 1890 par le maire de Marseille, Félix Baret.</p>
<p>La construction de cette fontaine a démarré en 1887. Elle a été offerte à la ville, par Henri Estrangin (1823-1902) grand industriel marseillais lié à la famille Pastré par sa mère. Il voulait célébrer "le cinquantenaire de sa vie commerciale" et par la même occasion embellir la place Paradis devenue depuis, place Estrangin-Pastré, au pied de son hôtel particulier, acquis, détruit puis reconstruit à sa mort en 1902 par la Caisse d'Epargne.</p>
<p>A proximité, la ville avait pour ambition d'installer le siège de la Banque de France, toujours en place aujourd'hui.</p>
<p>Joseph Letz (1837-1890), architecte du département et André Allar (1845-1926) statuaire vont se voir confier la réalisation de cet ouvrage.</p>
<p><img alt="" src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L500xH195/statues2jpg-b901-af023.jpg?1715858708' width='500' height='195' /></p>
<p>Chacune des statues sur le pourtour de la fontaine représentent : l'Asie, l'Afrique, les Amériques et l'Europe. Au sommet, se tient Marseille dont la richesse provient du commerce colonial avec l'ensemble de ces continents.</p>
<p>Sur le <a href='https://tourisme-marseille.com/fiche/fontaine-estrangin-1802-place-estrangin-pastre-marseille' target="_blank">site tourisme-marseille.fr</a>, il est indiqué que "[l'Amérique] est représentée non pas sous l'angle des colons et des immigrants, mais des « peuples premiers » du continent avec un indien fier." En quoi le fait qu'il serait fier dédouane de la vision coloniale ?</p>
<p><img alt="" src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L500xH335/creditjpg-e4e41d-b81ed.jpg?1715858708' style='margin-left: 10px; margin-right: 10px; float: left;' width='500' height='335' />A deux pas, en redescendant la rue Paradis, se situe au numéro 75, la société marseillaise de crédit fondée quelques décennies plus tôt, en 1865, par les frères Pastré qui sont ni plus ni moins que les oncles d'Henri.</p>
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<p><em><img alt="" src="https://guidedumarseillecolonial.fr/IMG/UserFiles/Images/plaque 1.jpg" style='max-width: 500px;max-width: min(100%,500px); max-height: 10000px' />La plaque explicative de la ville de Marseille sur la place présente une erreur car elle indique que c'est Jean-Alexis Estrangin (1794-1824) qui a offert la fontaine. C'est impossible puisque les dates ne correspondent pas et une plaque commémorative à l'effigie d'Henri Estrangin est présente sur la fontaine.</em></p>
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Le Belem à Marseille avec la flamme des JO : au temps des colonies
https://transit-librairie.org/guide/Le-Belem-a-Marseille-avec-la-flamme-des-JO-au-temps-des-colonies
https://transit-librairie.org/guide/Le-Belem-a-Marseille-avec-la-flamme-des-JO-au-temps-des-colonies2024-05-07T10:43:48Ztext/htmlfrBruno
<p>Le Belem arrive à Marseille le 8 mai 2024, porteur de la flamme olympique. <br class='autobr' />
Qui s'est posé les questions d'où vient ce nom ? Quelle est l'histoire de ce navire Des origines 100% coloniales. <br class='autobr' />
Le Belem arrive à Marseille le 8 mai 2024, porteur de la flamme olympique. <br class='autobr' />
Qui s'est posé les questions d'où vient ce nom ? Quelle est l'histoire de ce navire Des origines 100% coloniales. <br class='autobr' />
Le navire est lancé le 10 juin 1896, seulement sept mois après sa commande aux chantiers Dubigeon à Nantes (...)</p>
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<img src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L150xH100/420px-belem_au_large_de_brest_28_04_2012-91a88.jpg?1715136969' class='spip_logo spip_logo_right' width='150' height='100' alt="" />
<div class='rss_chapo'><p>Le Belem arrive à Marseille le 8 mai 2024, porteur de la flamme olympique.</p>
<p>Qui s'est posé les questions d'où vient ce nom ? Quelle est l'histoire de ce navire Des origines 100% coloniales.</p></div>
<div class='rss_texte'><div class='spip_document_174 spip_document spip_documents spip_document_image spip_documents_center spip_document_center'>
<figure class="spip_doc_inner"> <img src='https://transit-librairie.org/guide/local/cache-vignettes/L420xH280/420px-belem_au_large_de_brest_28_04_2012-039f4.jpg?1715136969' width='420' height='280' alt='' />
</figure>
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<p>Le Belem arrive à Marseille le 8 mai 2024, porteur de la flamme olympique.</p>
<p><strong>Qui s'est posé les questions d'où vient ce nom ? Quelle est l'histoire de ce navire Des origines 100% coloniales.</strong></p>
<p>Le navire est lancé le 10 juin 1896, seulement sept mois après sa commande aux chantiers Dubigeon à Nantes par Fernand Crouan, de la Compagnie nantaise Denis Crouan et Fils, spécialisée dans le transport du cacao pour le compte des chocolateries Menier. Il porte le nom du comptoir commercial portugais de la compagnie installé à Belem, port situé sur la rive sud du bras méridional de l'embouchure du fleuve Amazone. Mais le Belem connaît bien d'autres destinations, telles que Montevideo en Uruguay, ou la Martinique.</p>
<p>En 1907 et 1908, sa destination est la Guyane. Armé par Demange Frères il ravitaille Cayenne et son bagne. Ces voyages étant non rentables, il est cédé à la Société des armateurs coloniaux.</p>
<p>Le 11 février 1914, il est racheté par Hugh Grosvenor, duc de Westminster à des fins de yachting.</p>
<p>Après avoir changé plusieurs fois de propriétaires, il revient sous « pavillon français » en 1979 grâce à l'appui de la Caisse d'épargne, mécène de la Fondation Belem qui entreprend sa restauration, il est aujourd'hui reconverti dans le cabotage, des stages d'initiation , il sert entre autres à la Marine nationale pour l'entraînement de ses mousses. Il est classé « monument historique » en 1984.</p>
<p>Alain Castan</p>
<p><strong><em>Source Wikipedia</em></strong></p></div>
Bugeaud
https://transit-librairie.org/guide/Bugeaud
https://transit-librairie.org/guide/Bugeaud2024-04-17T17:54:23Ztext/htmlfrBruno
<p>Dénomination du 12 novembre 1866. En 2020, le collectif culture des états généraux de marseille notamment, a demandé un changement de nom de la rue Bugeaud et de la rue Cavaignac. Au fond de la rue Bugeaud, à l'entrée de l'ancienne caserne du muy existait jusqu'au conseil municipal du 21 mai 2021 une école Bugeaud, elle porte désormais le nom de Ahmed Litim, tirailleur algérien tué dans les combats pour la libération de la ville le 25 août 1944. <br class='autobr' />
Thomas Robert Bugeaud (1784-1849), (...)</p>
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<a href="https://transit-librairie.org/guide/-Les-rues-" rel="directory">Les rues</a>
<div class='rss_chapo'><p>Dénomination du 12 novembre 1866. En 2020, le collectif culture des états généraux de marseille notamment, a demandé un changement de nom de la rue Bugeaud et de la rue Cavaignac. Au fond de la rue Bugeaud, à l'entrée de l'ancienne caserne du muy existait jusqu'au conseil municipal du 21 mai 2021 une école Bugeaud, elle porte désormais le nom de Ahmed Litim, tirailleur algérien tué dans les combats pour la libération de la ville le 25 août 1944.</p></div>
<div class='rss_texte'><p>Thomas Robert Bugeaud (1784-1849), maréchal de France. Engagé en 1804, il participe à la plupart des campagnes et batailles napoléoniennes, notamment en Espagne (1808-1813) où il aura une première expérience d'une guerre de résistance à l'invasion. Licencié de l'armée avec la Restauration, il est rappelé par la Monarchie de juillet (1830). En 1836 il est envoyé en Algérie dans l'espoir d'en finir avec la résistance dirigée par Abdelkader qui dure depuis le début de la conquête en 1830. Il est nommé gouverneur de l'Algérie en 1841. Il applique alors la politique de la terre brûlée. Ses troupes pourchassent les combattants et les populations civiles, incendient les villages, détruisent les troupeaux, enfument les grottes dans lesquelles se sont réfugiées des tribus entières. « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac<span class="spip_note_ref"> [<a href="#nb3-1" class="spip_note" rel="appendix" title="Le général Cavaignac était alors l'un des adjoints de Bugeaud, il fut le (...)" id="nh3-1">1</a>]</span> […] ! Enfumezles à outrance comme des renards2. » Le 18 juin 1845, dans les grottes du Dahra toute une tribu, hommes, femmes et enfants, entre 700 et 1 200 personnes selon les estimations sont ainsi exterminées. « J'entrerai dans vos montagnes ; je brûlerai vos villages et vos moissons ; je couperai vos arbres fruitiers, et alors ne vous en prenez qu'à vous seuls<span class="spip_note_ref"> [<a href="#nb3-2" class="spip_note" rel="appendix" title="Conseil à ses subordonnés, 11 juin 1845." id="nh3-2">2</a>]</span>. »</p>
<p>Pour Olivier Le Cour Grandmaison<span class="spip_note_ref"> [<a href="#nb3-3" class="spip_note" rel="appendix" title="Olivier Le Cour Grandmaison, Coloniser, exterminer : sur la guerre et (...)" id="nh3-3">3</a>]</span>, « Bugeaud est le théoricien et le praticien, d'une guerre qui doit être qualifiée de totale » sans distinction entre combattants et société civile. D'ailleurs, la préoccupation constante de Bugeaud est d'associer l'armée à la colonisation :</p>
<p>« L'armée est tout en Afrique, disait-il, elle seule a détruit, elle seule peut édifier. Elle seule a conquis le sol, elle seule le fécondera par la culture et pourra par les grands travaux publics le préparer à recevoir une nombreuse population civile. » Il attribue des terres confisquées à des soldats démobilisés.</p>
<p>Au moment de la révolution de 1848, il est nommé par Louis-Philippe, chef de l'armée, et déclare vouloir en finir rapidement avec cette « canaille rebelle ». Face à la Garde nationale qui refuse d'obéir à ses ordres, il est démis de ses fonctions au profit de Cavaignac. En 1849, il écrit <em>De</em> <em>la</em> <em>guerre</em> <em>des</em> <em>rues</em> <em>et</em> <em>des</em> <em>maisons</em><em>,</em> un traité de « contre-guérilla » urbaine.</p>
<p>Le quartier des casernes, sur 7 hectares, est un ensemble de casernes (du Muy, Busserade, Masséna et Marceau), dans le quartier de la Belle-de-Mai, construites sous le Second Empire. La caserne du Muy, rue Bugeaud, a longtemps été un établissement de transit pour les colonies. L'armée de terre l'a abandonné en 2012.</p>
<p><a href="https://guidedumarseillecolonial.fr/Ahmed-Litim" class="spip_out" rel="external"><strong>Rebaptisée "Ahmed Litim"</strong></a></p></div>
<hr />
<div class='rss_notes'><div id="nb3-1">
<p><span class="spip_note_ref">[<a href="#nh3-1" class="spip_note" title="Notes 3-1" rev="appendix">1</a>] </span>Le général Cavaignac était alors l'un des adjoints de Bugeaud, il fut le premier à utiliser cette méthode de répression.</p>
</div><div id="nb3-2">
<p><span class="spip_note_ref">[<a href="#nh3-2" class="spip_note" title="Notes 3-2" rev="appendix">2</a>] </span>Conseil à ses subordonnés, 11 juin 1845.</p>
</div><div id="nb3-3">
<p><span class="spip_note_ref">[<a href="#nh3-3" class="spip_note" title="Notes 3-3" rev="appendix">3</a>] </span>Olivier Le Cour Grandmaison, <em>Coloniser</em><em>,</em> <em>exterminer</em> <em> :</em> <em>sur</em> <em>la</em> <em>guerre</em> <em>et</em> <em>l'État</em> <em>colonial,</em> Paris, Fayard, 2005.</p>
</div></div>