C’est au n° 2 de la rue dédiée à cet écrivain et journaliste, pacifiste, internationaliste et communiste Henri Barbusse (1873-1935) que se trouve l’entrée du musée d’Histoire de Marseille.
Fondé en 1983 et rénové en 2013, situé au fond du Port antique, dans le Centre Bourse, il consacre près d’un tiers des salles d’exposition permanente à l’antiquité gréco-romaine. Il passe extrêmement rapidement sur les autres périodes de l’histoire de la ville, et les différents apports qui ont forgé son identité. De la même manière, la place de Marseille dans la traite esclavagiste et le commerce transatlantique n’est abordée que rapidement et superficiellement, ainsi que le rôle de Marseille comme grand port colonial, tête de pont des conquêtes et exploitations coloniales. À la fin de la visite on remarquera cependant, dans une salle un peu à l’écart un tableau d’Antoine Serra2 (1908-1995) [1], La grève des dockers, contre la guerre d’Indochine et le transport des troupes et du matériel militaire, réalisé en 1950.