Gabriel Péri, né le 9 février 1902 à Toulon, est mort le 15 décembre 1941, fusillé comme otage par les Allemands au Mont-Valérien. Il fait ses études à Marseille. À l’âge de 15 ans, il adhère aux Jeunesses socialistes. Il est secrétaire national des Jeunesses communistes en 1922, membre du comité central du Parti communiste de 1924 à 1929, suppléant de 1932 à 1937 puis titulaire. Journaliste, spécialiste des questions internationales, il devient chef des services de politique étrangère de L’Humanité. Il est incarcéré en 1929 pour avoir participé activement avec Paul Vaillant-Couturier et André Marty, à la campagne menée par le Parti communiste contre la guerre du Rif [u Imp. du Rif, 7e arr.] et en faveur d’Abdelkrim El Khattabi. Dans les colonnes de L’Humanité, il avait appelé à la fraternisation et déclaré :
Malheur aux prolétaires d’Occident s’ils ne comprenaient pas la nécessité de lier solidement leurs luttes partielles aux luttes des opprimés coloniaux pour l’indépendance nationale [1].
Député de Seine-et-Oise de 1932 à 1940. Devenu clandestin, il est arrêté le 18 mai 1941 par la police de Vichy et livré aux Allemands.