Résumé :

Ce livre explore d’autres façons de parler de religions, de spiritualités, et de traditions dans le sillages des interprétations féministes et anticapitalistes des chasses aux sorcières, des relectures anarchistes des traditions juives, des luttes et des cosmogonies décoloniales et des liens que les écoféministes tissent entre travail reproductif et spiritualités. C’est de ces traditions-là aussi qu’on peut hériter, comme des brèches vers d’autres mondes, des réservoirs de prières, des chants, de relations, de rites pour déployer l’invisible comme une révolte, un lieu à partir duquel s’organiser en dehors des systèmes de domination.
Raconter des histoires impures, qui mêlent sorcières, Dieu et fantômes, parler ensemble de spiritualités et de religions, c’est un moyen de faire avec les passés, tout en s’engageant à les transformer vers futurs libérateurs, antifascistes, pleins de solidarités insoupçonnées.