Cet ouvrage s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu où les questions relatives au passé colonial et esclavagiste de la France rendent fébriles, crispent l’entendement, voilent les horizons et tentent d’oblitérer toute velléité de compréhension.
L’histoire a déjà été écrite, c’est celle que révèlent les noms des rues, des places, des villes de France.
Proposer de lire autrement cette histoire bien ancrée dans les mentalités, dans l’inconscient collectif des Français, est-ce possible, envisageable ? Revisiter l’histoire ou l’explorer pour révéler ses infamies et son ignominie n’est pas anodin. Bien au contraire, cette entreprise nous oblige d’emblée à nous situer, nous positionner, prendre parti en proposant un autre regard, en osant le pas de côté nécessaire pour une meilleure compréhension de cette histoire. Il ne s’agit pas de l’histoire de la France en général, mais l’histoire de la France en particulier, celle que l’on regarde à travers le prisme d’une ville, Marseille et de son empreinte coloniale.
Publié le 21 décembre 2024 par Zohra et Daniel
Publié le 7 décembre 2024 par Zohra
Publié le 20 mai 2024 par Michel
Des négociants, des armateurs et des capitaines de navire marseillais ont participé directement ou indirectement à la « traite » d’esclaves africains. Pourquoi des rues de Marseille portent-elles encore aujourd’hui leurs noms ? « La République française reconnaît que la traite négrière (...)
Au cœur du Sahara, dans les pays du Sahel, la présence des soldats français suscite des contestations, alimente des rumeurs et de la colère. De nombreux militaires y ont perdu la vie au cours d’opérations armées menées sous divers noms depuis 2013. À Marseille, des rues (...)
‘La flambée raciste’ ou ‘l’été rouge’ de Marseille, renvoie à une série de violences qui ont eu lieu durant l’été 1973. Série déclenchée par un fait divers au cours duquel un traminot sera assassiné par un passager pris d’un accès de démence. Le passager en question était un immigré algérien. (...)
À côté des personnages liés à l’histoire coloniale de Marseille, il y aussi celles et ceux, moins connus et qui, souvent, n’ont pas de rue à leur nom, qui ont combattu le colonialisme. Nous comptons, sur notre site, leur rendre justice
Les auteurs et les autrices ayant une relation intime avec ce territoire communément appelé les « quartiers Nord de Marseille », ce sont leurs subjectivités qui s’expriment avec la présence dans ce guide de grandes figures issues de la résistance, de la lutte anticoloniale et (...)
Les expositions coloniales de 1906 et 1922 à Marseille, précédant celle de Paris de 1931, ont l’ambition, portées par les industriels, banquiers et hommes d’affaires marseillais de célébrer l’empire colonial français. Elles prétendent signifier aux yeux du monde que Marseille est désormais la « (...)
Publié le 21 décembre 2024 par Zohra et Daniel
Publié le 7 décembre 2024 par Zohra
Publié le 20 mai 2024 par Michel