Des vers en ligne pour Salim Hatubou
Dans le quartier du Panier à Marseille
J’habitais au milieu de la rue
Tu habitais vers le début de la rue
je ne connaissais pas encore l’écrivain
lorsque l’on se salue nous savons que nous nous connaissons sans pouvoir situer la circonstance.
Soutien aux luttes? Lien avec mon amie voisine Mariata? Peut être simplement Çà va çà va, en prenant le temps de poser à nos pieds nos sacs de courses ou notre bagage.
De croisement en croisement nus allons prendre un café place Sadi Carnot à la limite du temps de transformation du quartier. Nous découvrons combien d’amis nous avons en commun et cela te fais éclater de rire, un grand rire et un autre café. Avec Alain , Il y aura d’autres cafés à l’envol, sans rendez-vous, tu as toujours un projet en cours avec d’autres entre plusieurs pays. Tu es présent alors qu’on te pensait ailleurs, on t’appelait tu étais reparti ailleurs. Présent et insaisissable parfois. Bien présent dans notre souvenir cher Salim Hatubou. J’ai envie de relire l’Odeur du béton. Les livres circulent, on ne les retrouvent pas toujours, mais on peu les faire réapparaître, les textes ne sont jamais épuisés.
Muriel Modr jeudi 26 Mars 2020
Et toujours le lien vers la playlist de lectures de textes à continuer ici